Alors qu’Edouard Philippe doit rendre aujourd’hui ses arbitrages sur la gouvernance de l’apprentissage, les formations RH déclinées sous cette forme pédagogique craignent que les choix du Premier ministre ne portent préjudice à leurs cursus. L’objet du litige ? Un pilotage du système par les branches professionnelles, en lieu et place des régions, risquerait de priver ces centres de formations pour apprentis (CFA) de subsides indispensables à leur survie. Parmi leurs craintes figurent notamment le risque que les branches professionnelles ne privilégient les formations métiers et notamment les cursus infra bac, à travers des « Campus des métiers », au détriment des formations transversales et interprofessionnelles : RH, finances, marketing, informatique, commercial. Or, « les besoins des entreprises sont beaucoup plus ouverts, alerte Frederic Sauvage, directeur du CFA Formasup à Lille, responsable du master RH de l’IAE de Lille et vice-président de l’Association nationale pour l’apprentissage dans l’enseignement supérieur (Anasup). Les banques peuvent former des conseillers financiers mais sont-elles compétentes pour enseigner la conduite du changement et la digitalisation ? »…
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