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Communiqués

Communiqué de presse Lyon, le 26 septembre 2013

Lancement de l’ANASUP

L’ASSOCIATION NATIONALE POUR L’APPRENTISSAGE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

29 CFA de l’enseignement supérieur se structurent en réseau national

Vingt-neuf Centres de Formations d’Apprentis (CFA) de l’enseignement supérieur ont décidé de se constituer en réseau en créant « L’ASSOCIATION NATIONALE POUR L’APPRENTISSAGE DANS L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, (ANASUP) » (dépôt en préfecture le 26 septembre dernier).

Représentant plus de 1300 formations, du DUT au Master et diplôme d’Ingénieur, et accueillant sur l’ensemble du territoire près de 30.000 jeunes, en lien avec 17.000 entreprises partenaires, ANASUP entend œuvrer au développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur, contribuer à la professionnalisation des formations dans les Universités et Grandes écoles, et promouvoir l’apprentissage comme vecteur de réussite pour tous.


Riche d’une expérience capitalisée depuis vingt ans dans la mise en place et l’essor de formations par apprentissage, en adéquation avec les besoins des entreprises et les politiques régionales, ANASUP a la volonté d’être une force de propositions auprès des parties prenantes favorisant le rapprochement des formations supérieures et des besoins économiques.

L’association a ainsi pour ambition de contribuer à l’objectif fixé par les pouvoirs publics dans le Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi de passer de 435.000 apprentis à 500.000 apprentis en 2017 et de développer l’alternance en doublant le nombre d’étudiants en alternance d’ici 2017 (actuellement près de 5% des étudiants à l’université).

Elle souhaite ainsi également appuyer le rôle de premier plan joué par les Régions en la matière et mettre en perspective le rôle d’interface des CFA pour valoriser l’enseignement supérieur et la recherche dans les politiques régionales d’emploi, de formation et de développement économique.

Une association soucieuse de mettre en perspective la valeur ajoutée et les spécificités de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur pour en assurer un développement harmonieux

L’apprentissage constitue un levier de réussite solide et performant :

  • il constitue une voie de formation porteuse de réussite étudiante : 90 % des apprentis qui suivent leurs études supérieures par la voie de l’apprentissage obtiennent leur diplôme.
  • il constitue une voie privilégiée d’insertion professionnelle : 80 % des apprentis obtiennent un emploi dans les 3 mois qui suivent leur fin d’études et à diplôme égal, les anciens apprentis bénéficient de conditions plus avantageuses en termes d’emploi durable et de salaire.

C’est une voie de réussite pour le plus grand nombre :

  • A l’heure où nombreux sont les étudiants qui éprouvent des difficultés à suivre et poursuivre leurs études dans de bonnes conditions, l’apprentissage dans l’enseignement supérieur favorise l’égalité d’accès aux savoirs et qualifications pour tous les jeunes ;
  •  En permettant de concilier efficacement travail et études, il est porteur d’accès social à l’enseignement supérieur et d’élévation dans la hiérarchie des diplômes et des emplois ;
  • A l’heure où l’accès au marché du travail est le plus souvent tâtonnant et incertain, il facilite la transition de l’Université vers l’emploi durable et participe de la cohésion sociale ;
  • A l’heure où les actifs sont appelés à se former tout au long de la vie mais que peu d’entre eux y parviennent, l’apprentissage place d’emblée les jeunes dans une situation continuum entre la formation initiale et l’ensemble des situations professionnelles où s’acquièrent des compétences ; il leur donne ainsi un avantage crucial sur les générations d’actifs de demain.

Les membres d’Anasup constatent également la portée de l’apprentissage en termes de développement économique : l’apprentissage facilite la transmission des savoirs entre générations et permet de capter et d’ancrer durablement des jeunes à fort potentiel dans les PME du tissu économique des territoires tout en permettant aux grandes entreprises de gérer de façon prévisionnelle les besoins de compétences.

L’apprentissage renforce par ailleurs l’efficacité, l’attractivité et la pérennité des établissements de l’enseignement supérieur.

Bien que l’ensemble des partenaires reconnaissent cette valeur ajoutée de la formation par apprentissage, il est nécessaire de mobiliser tous les acteurs pour en assurer un développement quantitatif et qualitatif volontariste.

De nombreux freins et difficultés sont à lever pour dynamiser l’apprentissage dans l’enseignement supérieur et exercer un effet d’entraînement dans notre pays sur l’ensemble des filières en apprentissage, du niveau V de formation au niveau I.

Il s’agit en particulier de :

  • Fluidifier davantage la transition infra bac/post bac, bac+2 vers Licence, et Licence vers Master par l’accès facilité des jeunes à des parcours en apprentissage ;
  • Renforcer la promotion de l’apprentissage ; si des progrès ont été accomplis, force est de constater la persistante d’une forte méconnaissance de l’apprentissage dans le supérieur par les jeunes et leurs familles qui conduit à restreindre le champ des parcours de formation identifiés et à le réserver aux familles les mieux informées ;
  • Mieux valoriser dans la carrière des enseignants-chercheurs l’engagement dans des dispositifs en alternance ;
  • Aménager le code du travail, pour mieux intégrer les spécificités et contraintes de l’enseignement supérieur, en particulier pour permettre des parcours en lien avec la logique LMD. Les thématiques concernées sont nombreuses : adaptations des volumes horaires et des règles en matière de recrutement, de redoublement, de mobilité internationale, d’année de césure, …
  • Structurer les financements et les règles budgétaires pour soutenir un développement pérenne de l’apprentissage dans le supérieur dans un contexte d’engagement différencié des régions et de désengagement de l’Etat. Le problème de financement du coût des formations rencontré dans les TPE et les PME, ainsi que dans le secteur public, ou dans les secteurs faiblement ou non pourvoyeurs de taxe d’apprentissage, est identifié en particulier comme un frein important ;
  • Améliorer les conditions de vie et d’études des apprentis, notamment en matière de logement ;
  • Développer le partage des données statistiques et susciter des études régulières et fiables pour mieux piloter le dispositif dans son ensemble.

Contact Presse: Yves CIMBARO – Président ANASUP Tel : 04 78 77 05 59

Bureau ANASUP

Président : Yves Cimbaro, CFA-FORMASUP Ain-Rhône-Loire ;

Vice-Président : Laurence Bancel-Charensol, CFA SUP 2000 (Ile-de-France)

Vice-Président : Frédéric Sauvage, CFA-FORMASUP Nord-Pas de Calais

Vice-Président : Guy Bories, CFA EVE (Ile-de-France) ;

Trésorier : Valérie Cantat-Lampin, CFA FORMASUP-Paris

Trésorier Adjoint : Gilles Mirambeau, CFA ESR Poitou-Charentes

Secrétaire : Yves Esteve, CFA- FORMASUP Epure Méditerranée

Secrétaire Adjoint : Danielle Sionneau-Lacau, CFA- FORMASUP Epure Méditerranée