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Présidentielles 2017

L’apprentissage dans le supérieur, une clé de l’emploi pour tous – Constats

L’apprentissage constitue un formidable levier de réussite pour les jeunes.

Il permet d’acquérir à la fois un diplôme, qui reste la meilleure protection contre le chômage, et une expérience professionnelle en vraie grandeur, vecteur de développement de compétences en lien direct avec un emploi.

C’est un accélérateur d’accès à l’emploi, avec des durées de recherche d’emploi post-diplôme réduites pour des emplois pérennes et relativement mieux rémunérés.

Il permet par ailleurs à toutes les intelligences et à tous les talents de réussir.

A ce titre, l’apprentissage inscrit les jeunes dans des trajectoires de réussite, des études vers l’emploi.
L’apprentissage facilite l’accès et la poursuite d’études supérieures pour des jeunes issus de milieux défavorisés, en levant notamment les barrières relatives aux financements et aux déterminismes sociaux. Trop de jeunes doivent, pour financer leurs études, s’endetter lourdement ou occuper des «boulots alimentaires» qui les décentrent de leurs études. Ils s’autocensurent pour les uns, plutôt que de poursuivre leurs études, ou échouent à concilier études et emplois. L’exemple des formations de DUT par apprentissage, qui concentrent nombre de jeunes en rebond ou issus de parcours scolaires variés, illustre ce propos.

Nous devons mettre au cœur du projet de l’enseignement supérieur l’égalité de réussite pour porter les talents et l’espérance de notre jeunesse au plus haut. L’apprentissage, c’est un emploi avec des missions articulées au diplôme préparé ; c’est un salaire et des conditions aménagées pour réussir ses études. C’est aussi un accompagnement individualisé, avec un double tutorat, et un réseau professionnel ouvert, dans lequel est positionné un jeune pour accélérer sa réussite professionnelle. Nous devons en faciliter l’accès au plus grand nombre.

Pour passer de 5% à 10% des étudiants dans l’enseignement supérieur en alternance, qui doit rester un objectif structurant dans les années à venir, nous devons accélérer le développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur sur l’ensemble du territoire national. Il faut être attentif aux disparités constatées dans les subventions accordées par les régions à l’enseignement supérieur qui créent des inégalités d’accès à l’apprentissage. Si l’offre de formation s’élargit progressivement, elle reste en deçà des attentes des jeunes et des entreprises. Il est indispensable d’offrir des possibilités de poursuite d’études par apprentissage, à tous les jeunes et à tous les niveaux, et de rompre définitivement avec le déficit d’image dont cette voie peut encore souffrir. Dans cette perspective, les CFA doivent être soutenus.

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